Let me dream (Nigel)

Cela faisait à présent deux jours que j'étais dans cette université. J'aurais dut y être habituée, habituée aux couloirs, habituée aux élèves .. Mais non .. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'hormis Aaron, je ne conaissait personne. Personne pour me faire, rire, rêver, pleurer ... Je commançais à regretter mon ancienne vie .. Non, pas ma vie. Mes amis et uniquement eux. Il était environ midi et demi lorsque je me dirigea vers la salle à manger. Après avoir prit tout ce dont j'avais besoin pour me rationner, je m'assis à une table. La routine me tuer déjà. J'étais une fille qui avait un besoin éternel de changements. De bouger. En réalitée, je n'avais même pas faim. Je me disais que j'ai était stupide de penser que je pourrais m'adapter ici. De croire que cette fois-ci, ce serait différent. Le quotidient nous rattrappe toujours et on ne peut rien y faire. L'envie de pimenter ma vie était plus que présente dans ma tête. Alors que je jouais machinalement avec ma fourchette, sans toucher à mon repas, je me dit qu'il vaudrait mieux que je rentre en Chine, le seul qui pourrait me retenir, ce serait bien Aaron. Je poussa un long soupir et me décida finalement à goûter à mon repas.

La Banalité.
Un poison mortel qui s’infiltre puis s’imprègne dans nos vies sans qu’on y puisse rien. Une habitude, un rituel religieux, une coutume gastronomique, une mœurs vestimentaire, un usage mnémotechnique, une routine. De quoi tomber dans une singularité inexistante jusqu’à ce qu’apparaisse, à l’instar de voir apparaître l’espoir du changement, l’assuétude de l’exception. Comment ne pas tomber dans ce terrible schéma de la vie ? Comment rester… Unique ? A jamais ! Vivre chaque jour avec l’attente insupportable du réveil, se sentir frémir en pensant à la veille ou s’embraser en rêvant du futur ! Comme on aimerait fuir ce destin tragique du quotidien.
Pour un jour, ce rendre compte qu’il nous est tellement vital.

« On s’ennui ? »

Nigel avait repéré une petite frimousse de nouvelle soupirer sur sa table. La cafétéria était-elle suffisamment immense pour que personne ne remarque cette porcelaine seule à sa table ? Les mouvements robotiques de sa fourchette transpiraient l’ennui aussi fort que si elle l’avait hurler : il était temps de surprendre. S’invitant d’office à la table de la demoiselle, le jeune homme afficha un de ces sourires en coin révélateurs d’une certaine confiance en soi. Il prit un certains plaisir à admirer la réaction de cette jeune fille dont il ne connaissait encore rien. Une nouvelle ? Peut être. Son visage ne lui était familier sans doute venait-elle de débarquer : quoique tout populaire qu’il fut il ne connaissait sans doute pas toute la populasse du lycée. Ainsi donc, elle était le remède à la banalité du jour ! Aujourd’hui le tendre Nigel avait été sauvé d’un jour mortellement imprévisible par une belle demoiselle ! Quel honneur ! Il fallait donc lui rendre l’appareil en tout gentleman qu’il était.

« J’imagine que je devrais te remercier, mais ne t’y attend pas trop, je préfère te retourner la monnaie. »

Jeune damoiseau en détresse vient délivrer une princesse!

Ce fut cette voix qui me fit sortir de ems pensées. relevant la tête, j'eut le plaisir de pouvoir poser mes yeux sur un visage masculin. Un très beau jeuen homme. Je ne put empêcher ce sourire aguicheur de s'afficher sur mes lèvres. S'invitant d'office à ma table, je plantais mon regard dans le sien. Je ne pouvais m'empêcher de détailler chaque partielle de son visage. La première chose que l'on remarque, c'est bien son sourire. Il inspirait une sorte de confiance en soi. La deuxième chose, et c'est bien ce qui faisait out son charme pour Lei, c'était ses cheveux.


Me remercier ? De ? D'être planté là comme une moins que rien. Non. C'est moi qui devrait le remercier. Grâce à lui, ma journée n'allait peut être pas être si ennuyeuse que ça. Rien qu'avec sa présence, il venait de remédier à ce problème qu'est la routine.
C'est peut être ça, qu'il voulait insinuer. Enfin une nouvelle rencontre !

A qui ais-je l'honneur ?

Ce fut la seule phrase que je pu prononcer ...